1948

 

L’un des objectifs que s’était fixé Ludger Duvernay en fondant son association, c’était de rallier les Canadiens français, les regrouper, perpétuer leur fierté et de s’entraider mutuellement. La Société a toujours prêché le respect de la langue et de l’histoire. Elle l’a fait en particulier par de nombreux concours dans les écoles, concours de français et d’histoire du Canada auxquels elle attachait des prix intéressants. Les différentes sections du diocèse ont toujours souligné la fête de Saint-Jean-Baptiste. Souvent il y a une messe, un défilé, des activités pour les jeunes et toute la famille.

À Salaberry-de-Valleyfield, depuis plusieurs années, les fêtes de la Saint-Jean ont pris une ampleur considérable. La plupart des sections sont heureuses de se joindre à celles de Salaberry-de-Valleyfield pour en faire une vaste fête diocésaine.

Ludger Duvernay souhaitait que les nôtres s’entraident. La Société d’ici a voulu réaliser cet objectif en fondant le Cercle d’Entraide Salaberry dont l’incorporation remonte au 27 octobre 1948, mais dont les opérations n’ont débuté que le 1er janvier 1949. Il est devenu le Service d’Entraide le 28 octobre 1960. L’idée était simple et louable : aider les familles à l’occasion d’un décès. Au début, c’était des groupes de 1500 personnes à qui on réclamait 1 $ lors du décès d’un membre; 1,000 $ était remis à la famille et 500 $ était déposé dans un fonds de prévoyance. En 1952, 982 membres appartenaient à ce service, mais le nombre a grossi d’une façon prodigieuse. Au début, les recruteurs et les secrétaires de section ramassaient les dollars lors d’un décès. Puis, on passa par les Caisses populaires et d'économie et les Banques canadiennes françaises. Enfin, la procédure s’est